Matin
d'Avril ! |
Ciel
bleus, fleures, réveils triomphants! |
l'or
du soleil vibrant dans l'ombre déjà chaude, |
Nous
bondissions pieds nus hors de nos lits d'enfants. |
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Et,
frileux, nous courions pousser une persienne |
Où
soudain entraient l'aube et la brise et l'azur. |
Des
glicynes pendaient,, mauves, le long du mur, |
Les
gonds rouillés criaient sur la ferrure ancienne.... |
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Éblouis,
le front tiède et la tête sonore, |
Nous
écoutions monter la rumeur de l'aurore |
Vaguement,
des lointains de la brume vermeille. |
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Chocs
du marteau, cris du clairon, chansons du nid, |
Bruit
solennel et doux du monde qui s'éveille.... |
Et
devant nous s'ouvrait un espoir infini. |
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