Absinthe

Au XVIIIe siècle , alors que la grande peste ravageait Marseille , auatre voleurs pillèrent la ville sans être atteints par la maladie. Ils eurent la vie sauve en révélant leur secret à la police : ils se frottaient les dents , et les oreilles et les mains avec une potion, nommée depuis «vinaigre des quatre voleurs», et qui contenait de l'absinthe.

 

Acacia

dans certaines campagnes du Canada, aujourd'hui encore, le jeune homme déclare son amour à la jeune fille qu'il veut épouser en lui offrant une branche d'acacia, symbole de sa pudeur et de sa vertu.

 

Achillée

Achille, pendant la guerre de troie, voulut venger la mort de son ami Patocle, attaqua Penthésilée, la reine des Amazones, et la tua d'un coup d'épée. Lorsqu'il vit qu'il s'était rendu coupable de la mort d'une femme, il demanda à jupitaire de la changer en fleue : ainssi naquit l'achillée.

On raconte aussi que Josephe le charpentier s'était blessé avec un outil. Jésus lui apporta un peu de l'«herbe aux coupures» -l'achillée-et la plaie se cicatrisa rapidement.

Anémone

La nymphe Anémone servait de son mieux la déesse Flore. Mais elle était si belle que Zéphyr, l'époux de Flore, tomba amoureux d'ell. Jalouse, Flore exila Anémone. Zéphyr la suivit et les amants se retrouvèret. Flore les rejoignit et les surprit au moment où ils s'étreignaient. Elle métamorphosa Anémone en fleur. Tout ce que Zéphyr put pour elle, c'est qu'elle ne s'épanouisse que sous sa caresse. Depuis ce temps, la fleur fragile nouvre sa corolle que si la brise l'éffleure légèrement sous le soleil.

 

Aubépine

Avant son départ pour la croisade, le chevalier offrait à sa dame une branche d'aubépine orné d'un ruban de velours rouge, pour lui dire qu'il lui resterait fidèle et vivant de l'espoir de la retrouver à son retour.

On a toujours accordé à l'aubépine le pouvoir de combattre les maléfices : on en attachait un rameau au berceau des nouveau-nés, les fées s'en tressaient des couronnes, il présidait aux dances de la Saint-Jean, et le jour de leurs noces, les fiancéess'en voyaient offrir des brassées.

Le symbole de prudence qui lui est attaché viendrait-il de ce que le rosignol cache ses amours dans ses branches ?

Arum

«C'est une fleur, si ont veu ...point de pétales, point de sépales.

Le vert de la tige s'évasesans suture ni raccord, se développe en cornet et blanchit», érrivait Colette.

Oon le nome aussi «pied de veau», «gouet»«gouet-gobe-mouches»(il attrape voracement les insectes qui s'aventurent dans son calice).

Il croît dans les bois, et si le soleil parvient à atteindre ses fleurs blanches, et quelquefois rosées, il leur communique à ce point sa chaleur qu'il devient impossible de le toucher. Ne nous étonnons pas qu'il symbolise l'ardeur d'une âme profondément éprise.

 

  

Amandier

Virgile chantait déjà la douceur et le parfum de la fleur d'amandier dont voici l'histoire : Démophon, le fils de Phèdre et Thérèse, fut recueilli après une tempête par une jeune princesse d'une grande beauté nommée Phillis. Ils s'épousères, appellé par son père. Il ne revint pas au jour dit. Désespérée, Phils mourut, et un amandier poussa à l'endroit où elle était tombée. Démophon était de retour quelque temps après .Fou de chagrain, il se jeta au pied de l'arbre qui se couvrit en un instant de mille fleurs : Phyllis avait pardonné.

 

 

Boule-de-neige

Une légende du siècle dernier raconte qu'une très jeune fille venait de mourir. Son ange gardien rencontra son âme et lui demanda en quelle fleur elle voulait être transformée. Elle répondit quelle choisissait la viorne, pour que lui revînt l'éphémère privilège d'annoncer le printemps.

Campanule

On appelle encore la campanule «miroir de Vénus», car se trouve en son centre un disque brillant dont Vénus se servait comme d'un miroir pour vérifier l'éclat de sa beauté lorsqu'elle allait retrouver Adonis. De là vient sûrement ce symbole de coquetterie attaché aà cette fleur.    

Coquelicot

Jupitair transforma en coquelicot un jeune Athénien qui s'était trop amusé a imiter le chamt du coq et avait trop aimé une nymphe qui se baignait au bord de l'eau. Au moins lui accorda-t-il de dispenser l'oubli et le sommeil, donc le reconfort

Figuier

La Légende raconte qu'il ne faut jamais brûler de bois de figuier dans une pièce où se trouve une nourice : son lait se tarirait aussit^t. Mais on dit aussi que l'orsqu'on attache un taureau furieu à un figuier (manoeuvre délicate...), il se calmera sur-le-champ.encore l'immortalité, et il était l'arbre favori de Boudha qui, près de lui, ensaignait ses diciples.

 

Fougère

On ditqu'elle fleurit, à minuit, tous les cent ans .La luneet seul témoin du prodige, ou encore deux amoureux égarés dans un sous-bois.Son feuillage ornemantal ajoutera, et en toute saison, un symbole de franchise et de sincérité à celuis des autre fleurs que vous ofrirez. Dans l'Anquité, la fougère était sacrée à Bacchus et ses cendres servaient à fabriquer le verre .

 

    

Immortelle

L a couleur de cette fleur d'été rapelle lesouvenir d'une vestale enlevée à son temple par un amoureux impire, et qui préféra mourir de chasteté. Sur sa tombe, des bergèrs recueillirent des pétales d'or qu'ils conservèrent plusieurs années en mémoire de la jeune prêtresse de Vesta, fidèle jusqu'à la mort à Apollon, dieu du soleil. Bien avant la fleur d'oranger, l'immortelleblanche servait à confectionner la couronne de mariée des Bretonnes. Les demoiselles d'honneur y piquaient des épingles, après la consécration du mariage, dans l'espoir de convoler à leur tour.